Pré-requis pour comprendre ce post : la technique de la sieste de 20 mn

Ca y est, on y est, vous allez découvrir ici l’essence même de la méthode du sommeil partagé, le truc qui fait tout tenir ensemble 🙂 !

Nous allons voir comment décliner la sieste profonde de 20 mn, en différentes formes de repos bien spécifiques de durée et d’intensité différentes (lisez impérativement d’abord le post sur la sieste de 20mn pour bien comprendre !).

Car effectivement, la bonne sieste de 20 mn n’est pas la seule option disponible pour l’expert en sommeil, loin de là ! Souvent cette sieste n’est pas adaptée à la situation dans laquelle on se trouve. C’est d’ailleurs le reproche qu’on fait généralement à toutes les sortes de sommeil polyphasique : c’est invivable, trop rigide et vraiment incompatible avec une vie active normale. (suite…)

Je vous propose ici de découvrir pas à pas comment faire  une sieste vivifiante de 20 mn chrono :).

Quand on aborde le sujet de la sieste, la plupart des gens qui savent ce que je fais m’envient, tout en regrettant de ne pas pouvoir faire pareil :-(. Ils me disent que ce n’est pas pour eux, qu’ils ont déjà essayé à plusieurs reprises et que ça a été une catastrophe ! Ils ont soit un mal fou à s’endormir et ont vraiment l’impression de perdre leur temps, ou au contraire s’endorment pour plusieurs heures et passent le reste de la journée dans le brouillard.

Quand je leur demande comment ils s’y sont pris, ils me racontent tous la même histoire : « non, vraiment, j’ai fait tout ce qu’il fallait … j’ai choisi un jour où j’avais le temps, j’ai fermé les rideaux, je me suis déshabillé(e) et mis(e) au lit, j’ai même bu une tisane pour me décontracter  etc. » (suite…)

J’ai laissé passer quelques temps depuis mon dernier post afin de me rendre compte de la façon dont vous, lecteurs, pouvez avoir compris cette idée de sommeil partagé, comment ça fonctionne et ce dont vous pouviez bien en attendre. La position de blogueur est assez solitaire et nécessite ce genre de recul de temps en temps ;-). Désolé !

C’est chose faite aujourd’hui et grâce notamment aux discussions en commentaire, il me semble que j’ai omis un point de compréhension important :

POURQUOI CA MARCHE ?

C’est la question à laquelle je m’apprête à répondre ici. Cela me permettra en même temps de réaffirmer la philosophie de cette approche qui est définitivement tout sauf se priver de sommeil pour pouvoir travailler plus ou avoir plus activités ! J’en profiterai également pour recadrer quelques petits détails.

Pour la philosophie, je dirai que la seule réalité de l’approche est d’être plus en forme tout le temps, c’est tout. Après chacun en fait ce qu’il veut du temps et de l’énergie disponible ! C’est déjà pas mal non ? Le gain d’activité est seulement une conséquence de ce gain de forme. Beaucoup semblent partir bille en tête avec l’idée de faire plus de choses et prévoient en premier lieu leur nouvel emploi du temps de sommeil et c’est pas bon. C’est un peu comme vouloir devenir riche et de commencer par s’acheter un coffre fort, c’est mettre la charrue avant les boeufs.

Votre objectif primaire au regard du sommeil partagé qui doit être de chercher à être plus en forme.

Mais, la question subsiste « pourquoi est on plus en forme en fractionnant notre sommeil ? » Allons y pour l’explication.

On est plus en forme en fractionnant notre sommeil

Expliquons cela dans le détail.

Comme dans mes posts précédents, je vous propose de considérer la fatigue comme la faim ou la soif et le sommeil comme de l’eau ou du pain.

Fatigue  <=>  faim, soif
Sommeil  <=>  Pain, eau

Puis imaginez que je vous demande d’agir à l’égard de la faim ou de la soif comme nous agissons par rapport au sommeil. Supposons que je vous demande de vous réveiller le matin de boire et de manger, puis de passer toute la journée sans rien avaler quelque soit votre activité (sport, travail, vacance) jusqu’à ce que vous n’en puissiez plus et que complètement déshydraté vous plongiez la tête dans un grand baquet d’eau pour boire jusqu’au matin  et rattraper toute l’eau dont votre corps à besoin d’un coup. Puis de recommencer le cycle.

Ca vous paraîtrait complètement stupide au quotidien, non ? (hors période de jeune spécifique comme le ramadan bien sur) Vous me diriez sans doute qu’il vaut mieux boire régulièrement, manger au bon moment et que ce que je propose est complètement contre productif. Vous auriez raison, surtout si vous prévoyez d’avoir une activité sportive ou quoi que ce soit qui vous mène à vos limites. Et pourtant, je suis sur que c’est possible physiquement de vivre comme ça longtemps et de s’y habituer mais vous ne le faites pas car ce n’est pas optimal.

Le sommeil mono-phasique est une organisation
non optimisée de nos ressources

Et bien le sommeil mono-phasique c’est exactement ça : une organisation non optimisée de nos ressources qui convient quand on se contente d’une activité basique, mais qui est archaïque des lors qu’on veux profiter de tout le potentiel qui est en nous.

Une journée type en sommeil mono-phasique

Pour vous en convaincre, étudions une journée type en sommeil mono-phasique :

Sur le graphique ci dessous est représenté l’évolution classique de l’énergie dont nous disposons au cours d’une journée de travail type, avec un mode de sommeil classique. En abscisse (horizontalement) nous avons le temps du matin au soir. En ordonnée (verticalement) nous avons nos réserves personnelles (ou notre efficacité) symbolisées par une pile électrique, vide en bas et pleine en haut. En trait clair est représenté l’évolution schématique de nos ressources au cours de la journée, qui peut être un peu différente chez vous, mais on y reviendra plus loin. Le trait pointillé représente la tendance globale.

Nous voyons que le matin, si la nuit s’est bien passée, après avoir pris le temps de sortir du sommeil, nous sommes généralement au maximum de notre énergie et de nos capacités intellectuelles. Puis moyennant quelques petites fluctuations au cours de la journée, le reste de la journée est une lente …. descente vers l’épuisement de ces ressources qui ne sont pas renouvelées avant le soir.

Les quatre zones

Si on considère l’énergie dont on dispose pour sa journée, à l’image d’une batterie, on peut globalement  discerner 4  zones  :

1. La zone d’excellence. C’est l’état dans lequel on est au top de nos capacités et que je place arbitrairement pour l’explication, en début de journée. C’est l’état qui nous permet d’être efficace et c’est celui qu’il faudrait conserver toute la journée.

2. Mais malheureusement, rapidement les batteries se déchargent notamment après le repas et on passe dans la zone que j’ai appelé « vacances« . J’ai appelé cette zone comme ça parce que cet état est agréable et acceptable dans des moments où nous pouvons prendre notre temps et où nous ne sommes pas sous pression,  donc en vavances. Cependant nous ne sommes pas dans une situation suffisamment optimal pour des tâches qui visent des résultats  efficaces. En d’autres termes, nous pouvons dire que nous commençons à perdre notre temps.

3. Au bout d’un certain temps, on passe en mode « stupide« . C’est cette zone de faible efficacité et de lassitude qui finit par nous prendre tous en fin de journée de travail. Pour moi ce serait l’après midi de 16h à 18h par exemple. Je déteste cette période de faible efficacité, où j’ai vraiment l’impression d’avoir tout donné le matin, où j’en ai marre et où je finit par faire plus d’internet inutile qu’autre chose. En y réfléchissant bien, je vois aucun moment dans ma vie où être dans cette zone m’apporte quoi que ce soit.

4. Enfin, la dernière zone, qui est encore plus stupide, c’est la zone de FATIGUE. C’est le moment où on a vraiment tout donné. Cette tranche de vie est d’autant plus triste que ça arrive précisément quand on pourrait avoir un peu de temps pour soi, en général le soir. A ce moment, la plus part des français regardent la télé en se disant qu’ils auraient bien fait autre chose mais l’énergie pour le faire n’est plus là.
Je ne pense pas que ce soit le cas des lecteurs de ce blog et que comme moi vous essayez de lire ou de faire des choses intéressantes, mais quelque soit  notre bonne volonté on peut tous constater que l’efficacité n’est pas vraiment au rendez vous. Quelle tristesse, lire que 20 pages et de s’endormir quand on ne pourrait en lire 100 et en faire un résumé !

Alors vous me direz la séquence que je propose n’est peut être pas exacte pour vous dans le temps. Vous commencez peut être la journée à l’envers, la « tête dans le guidon » toute la matinée puis vous vous réveillez petit à petit dans la journée pour être vraiment en forme le soir … à moins que votre niveau de forme max. soit pour vous après le repas … mais peu importe, l’important est de constater ces fluctuations et de prendre conscience de ces moments de no man’s land où vous perdez littéralement votre temps.

C’est typique du système de repos mono-phasique où on attend d’avoir vidé ses batteries pour se reposer. C’est un système de vase communicants où vous perdez à chaque fois puisque votre seule marge de manoeuvre est de savoir comment vous allez utiliser l’énergie dont vous disposez au matin. Si vous l’utilisez le matin vous ne l’avez plus le soir. Si vous voulez être au top le soir, mieux vaut dormir tard le matin etc. Et si vous en avez besoin à la fois le matin et le soir, c’est finit !

Une journée type en sommeil partagé

Reprenons l’idée des zones d’énergie décrites plus haut et constatez comment ça se passe avec le sommeil partagé :

Avec le sommeil partagé, grâce aux siestes,
vous disposez d’un chargeur de batterie intégré en vous, disponible tout le temps !

Le principe est simplisme : à chaque fois que vous passez dans une zone où vous ne voulez pas être, vous vous reposez et vous repassez dans la zone supérieure !
Chaque sieste doit vous permettre de récupérer et de rester le plus possible sur la zone d’excellence, voir sur la zone vacance, mais en tout cas d’éviter absolument de passer dans les zones stupide et fatigue. Après, le temps que vous restez dans ces deux premières zones dépend de la qualité de vos siestes et aussi, bien sur, de l’intensité de ce que vous faites de vos journées.

Le rôle des précurseurs là dedans ?
Tout en vous prévenant de la présence d’une porte du sommeil, le rôle des précurseurs est également de vous avertir quand vous changez de zone, car quand on s’en rend compte consciemment, c’est déjà trop tard.

Pourquoi cela permet il de dormir moins ?
Lorsque nous commençons à être fatigué, à puiser dans nos réserves et à faire des efforts, nous rentrons dans un mode qui demande bien plus d’énergie à l’organisme pour faire ce que nous voulons faire. Un peu comme une voiture qui roule avec le frein à main de plus en plus serré à mesure que vous êtes fatigué.
Donc éviter d’être fatigué, c’est éviter de dépenser de l’énergie pour rien. Le résultat est un bilan global largement meilleur car sans perte inutile. Donc un besoin de recharger largement moindre. Voilà pourquoi sur 24h on a besoin de moins dormir, that’s it !

Mais alors, avec tout ça je ne vais jamais dormir la nuit ?

Et bien, si, vous allez dormir ! Tout simplement parce que vous aurez le sentiment d’une journée bien remplie et que vous avez, quoi qu’on fasse, besoin de rêver et faire des cycles de sommeil pour que votre esprit fasse le ménage et range tout ce qu’il a à ranger. Seulement, la grosse différence, c’est que vous ne le ferez plus par nécessité mais plutôt par envie et vous dormirez … moins bien sur, mais aussi beaucoup mieux :-).

Votre objectif maintenant ?
On le voit bien ici, que quelque soit votre objectif final, votre objectif avec le sommeil partagé  doit être exclusivement d’apprendre la technique, avec une seule idée en tête : être tout le temps au meilleur de votre forme, quoi qu’il arrive. Le reste viendra tout seul !

Vers des applications foisonnantes :

Ecartons nous un peu des slogans et des textes marketing propres aux blogs aujourd’hui , uniquement destinés à faire de l’audience, à fanfaronner et à générer des revenus par la pub … pour nous intéresser aux divers applications raisonnables et réalistes du sommeil partagé.
Voici les miennes, quels sont les vôtres ?

Equilibrer sa vie.

Aujourd’hui plus personne ne veux travailler comme nos grands parents, voir nos parents, c’est à dire en mettant leur personne exclusivement au service de leur emploi et en repoussant en arrière plan leur passions et leurs envies. Nos générations veulent, à raison, exploiter à 100% de leur temps et être entièrement présent à tout ce qu’elles entreprennent en mettant travail – vie familiale – vie sociale et passions sur un même plan d’égalité. C’est à dire en étant autant disponible à chacun. La gestion du sommeil par le sommeil partagé a toute sa place à jouer ici en permettant de gérer son énergie de façon à la rendre disponible  pour chacun des domaines. Par exemple en journée de travail, je fais une sieste pour rester efficace à mon travail. Avant de partir, j’en fais une autre pour être totalement disponible pour mes jeunes enfants. Enfin, une fois ceux ci couchés et en fonction de mes envies, j’en fais une autre pour commencer la dernière partie de ma journée, soit pour lire ou faire de la musique ou écrire ce blog ou bricoler, sortir etc.

Equilibrer sa santé :

-Vire à son rythme et rétablir son rythme naturel.
Il n’est pas besoin de rappeler que nous sommes tous des êtres différents, avec des activités différentes, une sensibilité différente et des rythmes biologique variés calés d’ailleurs sur tout cela. Or la société dans laquelle on vit nous impose une uniformité de comportement qui n’est même plus calquée sur les rythmes de la nature, mais sur celui effréné de la mondialisation (attention, je ne fais pas de politique ! c’est juste un constat objectif…). Plus que jamais nous sommes contraint de vivre sur une autre horloge que la notre. Cela nous dérègle et contribue à faire apparaître de nouveaux types de problèmes : insomnie chez les jeunes, dépression, et pléthore de maladies dites de ce siècle etc.
Tout en continuant à évoluer dans ce monde si génial par ailleurs ;-), le sommeil partagé introduit ici une variable d’ajustement qui nous permet de nous re-connecter à notre propre rythme et croyez moi, ça change tout !

– Lorsque quelqu’un a un problème de santé à gérer, il doit cramer son énergie personnelle dans trois directions. En premier lieu de l’énergie part dans la lutte du corps contre le problème de santé, c’est classique. D’autre part de l’énergie est dépensé dans sa gestion psychologique. Dans le stress que cela produit, dans les soucis que cela provoque et dans le mal être que cela induit. Enfin, le malade doit dépenser une grande quantité d’énergie à continuer à faire le maximum de ce qu’il faisait sans être malade, tout en étant diminué physiquement. Travailler, se déplacer peut être etc.
Globalement, le malade perd donc une énergie colossale à se soigner et il apparaît qu’une nuit de sommeil classique ne suffit pas à rétablir complètement le niveau. Le malade rentre alors dans une spirale où il se trouve sans cesse à sa limite.
C’est là qu’entre en jeu le sommeil partagé, non pas pour en faire plus cette fois, mais pour regonfler constamment le batteries au bon moment, là où c’est le plus efficace et sortir  de cette spirale.

Organisation et productivité

Dans le domaine de l’organisation et de la productivité, les 30 dernières années ont vu fleurir pléthore de méthodes très performantes et élaborées nous apprenant à gérer notre activité en la découpant en taches et en actions à réaliser. Leur apport principal est de montrer que les taches doivent être organisées en fonctions de nos différentes périodes d’efficacité dans la journée et de nos disponibilités. Par exemple, faire les taches difficiles le matin, quand on est au mieux de notre forme, les segmenter pour les rendre plus abordables etc. Dans ces méthodes, l’énergie disponible par chacun n’est pas évoqué et toute l’organisation doit tourner autour de ce qu’il y a, comme une fatalité. Dans ce contexte, le sommeil partagé intervient comme une nouvelle variable dans cette équation et permet alors de prendre vraiment possession de son organisation en décidant soi même des moment de forte efficacité en fonction de nos impératifs extérieurs.

S’autoriser des excès

Loin de moi l’idée de pousser quiconque à faire des excès. Cependant il y a des moment dans la vie où c’est franchement bon 😉 de s’autoriser à sortir toute la nuit en semaine, par exemple et c’est possible si vous savez organiser votre repos le lendemain. J’aime aussi particulièrement faire deux ou trois fois par ans des week end de quatre jours en deux jours !?! … ça je vous en parlerai plus tard !

La suite est déjà là : « Les dix clés pour faire une sieste de 20 mn chrono » ICI

Vous en êtes au septième post de la série sur le sommeil partagé, l’aticle précédant est ici :

comment se reposer partie 2

si vous voulez lire tout ce qui a été écrit en reprenant au début, c’est ici :

Sommeil Partagé. Lancement de la série

Téléchargez GRATUITEMENT le guide pratique du sommeil Partagé !

Les 7 Secrets d’un Repos Efficace




Comme toujours, si cette série vous plaît, soutenez moi et n’hésitez pas à laisser des commentaires !

Au post précédent(comment se reposer partie 1), nous avons commencé à développer la technique d’apprentissage du débutant en sommeil partagé. Nous avons vu qu’il s’agit essentiellement de s’isoler des stimuli extérieurs, pile au moment où on ressent un précurseur. En fermant les yeux notamment.

Les précurseurs sont des signaux furtifs qui annoncent que notre corps réclame du repos et qui sont différents des signaux habituels de fatigue, comme les bâillements, qui eux ne servent à rien pour se reposer rapidement. Ils annoncent simplement que c’est trop tard. Tout ceci est expliqué ici (Fatigue que faire ?)

Donc dans ce post nous allons continuer à exploiter ces précurseurs et entrer plus profondément dans la technique. Nous parlerons aussi de l’attitude et des croyances utiles à avoir au moment ou on se repose et qui font toute la différence.

Comment se reposer suite

Etape 3 : Fatiguez vous un peu….

Il s’agit ici de forcer les précurseurs à apparaître plus fortement. Et pour cela il faut vous fatiguer, mais pas n’importe comment. Pas de fatigue nerveuse ou sportive. Juste une bonne petite fatigue du fait de vous coucher une à deux heures plus tard que d’habitude et d’aller bosser normalement le lendemain.

Là vous devriez avoir plein de signaux dans tous les sens toute la journée et vous n’y comprendrez pas grand chose, cependant répondez y avec sérénité comme vous avez l’habitude de faire maintenant : vous vous arrêtez, vous fermez les yeux et mettez des boules Quies. Augmentez simplement le temps dans lequel vous restez comme ça.

Puis le soir allez vous coucher tôt et le lendemain ou le sur lendemain recommencez. (suite…)

Ceci est un cours de sommeil et de repos instantané ! Si vous êtes débutant, je vous propose d’aller en premier lieu sur la page du sommeil partagé qui vous donnera toutes les informations d’ordre général nécessaires et vous précisera où vous en êtes dans le cours.

Si vous avez surfé sur le web à la recherche d’infos pratiques sur la fatigue et le repos, ou même que vous avez interrogé des médecins, des spécialistes, vous avez du recevoir invariablement le même genre de conseil : aérez votre chambre, faites du sport, mangez mieux, changez votre literie, allez vous coucher tôt etc. et vous êtes certainement resté sur votre faim, car tous ces conseils, aussi judicieux soit ils ne disent aucunement comment faire ! La question subsiste : Comment se reposer ? Que faire concrètement ?

C’est ce à quoi je vais répondre ici et à travers les 2 ou trois prochains posts qui seront axés sur l’entrainement de base.

L’entraînement de l’heureux débutant.

Petit rappel des épisodes précédents

Au post précédent (fatigue, que faire ?) nous avons étudié en profondeur la fatigue, à quoi ça sert, ce que c’est et comment elle se manifeste à l’intérieur de chacun de nous. Ce faisant nous avons découvert les «précurseurs» qui sont des petits moments particuliers pendant lesquels le repos et l’endormissement sont facilités. Nous avons appris à reconnaître leur manifestation dans notre vie quotidienne : manque d’attention soudain, envie de regarder ailleurs, envie soudaine d’aller sur internet, envie de bouger etc. Il y en a trois catégories :

  1. défaut d’attention
  2. mouvement
  3. sensations

et vous vous êtes entrainé à y prêter attention.

Aujourd’hui, je vais vous montrer comment en tirer partit et les exploiter pour entrer dans le merveilleux monde du sommeil instantané. (suite…)

Dans les posts précédents, je vous ai présenté ce que le sommeil partagé peut faire pour vous (l’art de se reposer) : dormir moins, être plus productif, être plus en forme tout le temps, combattre la fatigue
Je vous ai aussi décrit comment ça se passe pour un observateur extérieur (sommeil partagé, le lancement) : il s’agit de techniques de repos constitués de sommeil flash, de siestes plus ou moins longues le tout avec une structure horaire de repos décalée par rapport aux horaires normaux.

Et puis je vous ai décritles causes directes de notre fatigue.

Aujourd’hui, je vais vous montrer comment tout ça se passe depuis l’intérieur pour celui qui pratique, comme si vous étiez connectés à mes propres sensations. C’est exactement les secrets que vous ne découvrirez jamais par l’observation extérieure de ceux qui pratiquent, car effectivement TOUT ou presque se passe au niveau des sensations.

Pour cela nous allons approfondir les concepts de repos et de fatigue, en répondant à la question : qu’est ce que l’un pour l’autre ? Puis nous approfondirons le concept de fatigue sous tous ses aspects : qu’est ce que c’est ? à quoi ça sert ? comment ça marche ? enfin nous découvrirons ce dont il faut se servir dans tout ça pour pouvoir se reposer efficacement.  Enfin nous apprendrons comment l’utiliser de façon pratique dans le sommeil partagé.

Attention, nous descendons à l’intérieur du mécanisme. Ce post est long, dense et IMPORTANT,  prenez donc votre matériel de plongée et rejoignez moi ! (suite…)

Si vous avez déjà essayé de dormir 10 mn à 10h du matin, de faire une sieste avant un événement important ou encore de faire un sommeil flash en plein milieu d’une soirée animée quand vous avez un coup de barre, vous avez du vous rendre compte que ce n’est pas si évident de prime abord.

Pour beaucoup, « rien ne vient » … au mieux c’est juste détendant, au pire on s’endort pour de bon 🙁 , souvent on se met à penser à plein de choses, pour certain on a envie de bouger, puis on finit par aller boire un café 😉 ! Bravo.

Ce genre de situation est le meilleur moyen de se dire que « c’est pas pour moi« , « j’y arriverai jamais » (puisqu’on a jamais réussi) et de renoncer définitivement. Ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal, et vous n’êtes pas seul(e) !Comme pour beaucoup, vous trainez de vieux automatismes que ce post va vous aider à clarifier et à ôter progressivement.

Il faut donc persévérer car je le répète, tout le monde peut y arriver ! Il vous manque juste de façon générale, quelques petits secrets, principes et concepts à comprendre et intégrer avant de pouvoir commencer.

La première chose que j’aimerai que nous fassions pour vous, est de démystifier ou changer votre avis sur la question et de vous montrer pourquoi vous n’arrivez pas à jongler avec ça spontanément. Car après tout, dormir est tout aussi naturel que respirer, manger ou boire … et dans ces deux derniers cas vous savez le faire quand vous voulez, donc pourquoi est ce différent avec le sommeil ?

Le découvrir ce sera donc notre porte d’entrée dans le Monde du Sommeil Partagé : (suite…)

Comment résoudre l’équation qui consiste à vouloir caser tant de choses dans un si petit emploi du temps ? Notamment quand la vie est tous les jours pleine de surprises à gérer au dernier moment ?

On se demande souvent s’il faut avoir une motivation EXTRAORDINAIRE pour mener à bien ses projets, suivre ses envies les plus profondes. Je vous montre dans cette vidéo que ça n’est pas l’unique moyen, loin de là et que les gens qui y arrivent en restant ZEN ont UN PETIT TRUC EN PLUS qui fait toute la différence :

L’ART de se savoir se reposer

Si vous aimez vos projets de développement personnel suffisamment pour les voir exister, regardez cette vidéo en entier ! Elle dure 6mn de votre temps pour tant de temps gagné. En fait, j’insiste car c’est ma première vidéo ;-), cependant vous pouvez aussi lire la retranscription en dessous ! c’est ici : (suite…)

Être en forme tout le temps, gérer son temps de sommeil, faire la sieste, être plus productif, bien dormir, ne plus jamais manquer de sommeil :

Bienvenue dans le monde du soooommeil partagé

C

a vous dirait de pouvoir faire un somme de 20mn au bon moment et vous réveiller frais et disponible comme sorti d’un long et profond sommeil ? Savoir vous mettre sur pause  dix minutes avant un évènement important, un examen, un entretien, de façon à recharger vos batteries à 100% ? Savoir faire un sommeil flash pendant le temps de l’ascenseur qui vous emmène à une soirée. Préparer une nuit blanche et n’avoir aucun contre coup le lendemain et le surlendemain ? Et puis finalement, vous faire de temps en temps, des weekend  de 4 jours en 2 jours pour regonfler vos batteries de plaisir ?

Sympathique non ? Vous vous dites peut-être que c’est difficile ? Ben non, c’est accessible à tous, je le fais tous les jours !

J’inaugure aujourd’hui un nouveau cycle sur ce sujet, qui durera longtemps et qui concerne une approche de gestion du sommeil que j’ai appelé  le sommeil partagé. (suite…)

Il n’a pas de costume Gucci, il ne parle pas fort, il ne cherche pas à vous montrer qu’il sait mieux que vous, il ne cherche pas non plus à vous vendre quelque chose, il ne s’impose pas, il ne démontre rien, il est sobre … il ne cherche pas à vous appâter ni à vous épater, il ne cherche pas non plus à vous donner envie pas plus qu’à vous forcer la main … et pourtant c’est un vendeur hors du commun.

Joël parle de votre réalité, identifie vos besoins réels, remonte à vos objectifs profonds … il se met à votre place, il vous aide, il vous comprend et il vend … car il vous a bien choisi.

En plus, Joël est même plutôt timide et réservé, voir effacé. Il est lui même, il est comme vous et moi. C’est un commercial pas comme les autres car il a élaboré une technique. Vous l’avez compris, sa technique ne se base pas sur les artifices habituels des commerciaux et c’est ce que vous découvrirez ici.

Le plus intéressant pour nous, c’est que c’est  une meta-technique, c’est à dire une technique qui ne dépend ni du contenu de ce qui est vendu, ni des capacités du vendeur. Et cela la rend parfaitement transférable à quiconque le souhaiterait comme vous et moi.

(suite…)